J’anime ma plume un soir de lune
Infime histoire de ma courte vie
Où seul l’espoir m’inspire et entourloupe une part du pire !
Une vie de rires qu’effacent mes larmes
Je veux tout dire dans ce mondial vacarme !
J’suis de cette génération
Converti au nécessaire inutile
Où la seule unique passion
Et d’flatter son ego d’façon futile !
Un monde meilleur même par malheur
Tous chantent en cœur cette utopie
Car juste unis derrière nous-mêmes
On prie que l’autre nous dise qu’il aime !
C’est « je » l’unanime
C’est « je » qui m’abîme
C’est « nous » que l’on mime
Et c’est pour « vous » qu’on s’anime
Juste un « nous » pour tous ces « je »
Et pour qu’un jour on vive dieux !
Cette bouffée d’vie tous y aspirent
Mais mon jeu de rôle respire le pire
Je suis un traître face au réel
Car mon cortex aime la faiblesse du virtuel
J’ai le style, la maille, une caille qui braille
Et je parade, moi et mon « je »
Cachant les failles de mes entrailles
J’ai mon binôme qui fait vibré donc existé
Et j’ai mes clones qui me rassurent donc c’est parfait
Je squatte la cave du ridicule
Mon choix c’est d’être celui qui créé
Un peu d’envie autour de lui
Ma tribu c’est, celle qui jubile
Quand dans son centre elle gobe des bulles !
C’est « je » l’unanime
C’est « je » qui m’abîme
C’est « nous » que l’on mime
Et c’est pour « vous » qu’on s’anime
Juste un « nous » pour tous ces « je »
Et pour qu’un jour on vive dieux !
Electrique est mon sang
Lorsque le son dansant
Agite mes anges…
Mon corps se flatte de tous ces maux !
Mon cœur éclate, brise les sanglots !
La haine me saigne et seule mon âme attise les flammes de l’amour
Laissant gisant démons de tout leur sang et pour toujours !
C’est « je » l’unanime
C’est « je » qui m’abîme
C’est « nous » que l’on mime
Et c’est pour « vous » qu’on s’anime
Juste un « nous » pour tous ces « je »
Et pour qu’un jour on vive dieux !