J’ai le gilet reprisé dans cette vie raccourcie de rêves

Les meutes accourent sur des champs de béton sans âmes

Et l’harmonie des flammes sur les macadams font hurler les partisans du réel

Pendant ce temps dans des allées de charme,

Nos dealers de vie aux costumes sur mesure burlesques

Chantent une république aux entrailles vides et sentent le  grotesque

Leurs songes fricotent avec leur ego de pacotille

Et leur idéal est de caner solo en marge des bonheurs d’antan

Ces médiocres  s’encanaillent et nous assomment de honte

C’est alors que des foules d’audacieux enjamberont ces armées du cynisme

Pour ne laisser qu’à nos mômes un tas de cœur aux senteurs de vie !