J’erre sur ces ruelles d’ennuis,
Dans ce virage où l’âge des passages et des routes de doutes se mêlent à cette danse des décadences dans des lieux d’exigences aux piètres espérances.
Mes vies se choquent dans une cadence
de bousculades et de trop vides rigolades.
Il est fini le temps des odeurs d’existence et des paradis de chances, alors
on s’encourage pour effacer nos peurs
.. pour espérer demain…
on panse nos bulbes atrophiés de rêves à coup de rançon sans valeur et nos mouchoirs se font rares pour essorer nos chagrins …
Je perçois ce typhon gonflé d’aliénés enchaînés aux miracles de sensations virtuelles, et de jeunes vertueux agrippés à la liberté de morts vivants…
ça me glace la chaire et le sang mais je gère l’instant en cultivant mes oublis…j’ai ce fantasme d’envies sans vis à vis, j’y croise alors mes passions mes défis où je cherche ce pouls de la vie, l’unique étincelle qui fait place aux folies de vivants résistants…
J’étrenne mes costumes… mes parades d’un soir, dans l’idée d’une rencontre au détour d’un espoir…
jalonnant ces recoins où l’amour et le cœur ne font qu’un…j’imagine ces chemins de matin où nos mains se chérissent soudain de ces ardeurs aux passions sans fin … moi humain…je quitte ces creux palaces remplis de facéties comédies…pour y jurer audace au bout de cette rue de destin…la vie.