En cette ère propagandiste
Où les enjeux se décalent
On imagine ce jeu de piste
En observant nos ombres sales
Ce paradoxe,
Où prisonnier chez nous
On s’est senti libre de tout
Sauf d’espérer autrement
Et respirer ces temps
pour y ressourcer nos âmes
Ils ont chanté un instant
Des soirs au balcon
Leurs frustrations, leurs peurs
Jusqu’à leur passion
D’un changement devenu
soudainement néant
Ils ont ce chemin d’impuissance
Qui se trouve ce réel à l’oubli
à donner un sens de vie
Pour se voir éternel sans cris, sans envie.
Peut-on perdre à ce point la raison
Sous les coups imagés d’un virus caché
Qui mute, se meut tout au long des saisons
En manipulant les meutes masquées
On en confine l’essentiel
A rendre les cons finis
Esclaves du matériel
Grands dans ce monde p’ti
Ce virage dangereux, silencieux
S’étend jusqu’à la prochaine chicane
On ferme fort les yeux
Pour y attendre l’aurore d’un demain joyeux
Ce monde sera purgé alors des idiots bienheureux
Ceux qui dévorant au demeurant
Soulageraient mieux leurs vérités
En croisière sur un dos d’âne