Nous errons dans des temps d’équilibre instable
Les sources se tarissent au devant de nos
appels au calme
On s’épuise d’inconstance à ne donner sens qu’à nos tourments…en aiguisant nos rames…
Sisyphe est las et blême…
L’évidence serait de croire à un possible probable
Ce square des temps qui s’aiment
Mais l’heure est au “moi je” et à la peur de se voir…
On projette nos couleurs de vie en vrac sur des traverses parsemées d’âmes fébriles pour s’empêcher de croire…
Un passage furtif qui ne laissera que trame d’espoir dans un tourbillon de croyances dérisoires…
Ce besoin d’être rassuré dans cette énergie saturée de peurs futiles…
Alimente des prières de liberté qui nous jettent dans un monde de servitudes…
On s’effiloche, on se réduit dans cet espace des “peut-être “…l’excuse toujours plus rude et traître…
Le courage nous fuyant à nous mettre en poche…
On éternise ce moment de refus qui pourtant ne demande…un instant…que d’être …en vie !