Clown, oui toi clown!
aux pleurs d’espoirs et rires tendres
Tu es ce miracle qui se joue de nos méandres
Le temps s’arrête en ta présence …
Notre moi s’émeut de tes turbulences
Es-tu miroir d’une époque, d’un instant
Le reflet d’une âme écorchée d’un moment?
L’histoire s’épuise de ses travers
Et ne s’écrit plus qu’à l’envers
Masqués, gantés, hantés …
De la vie, nous sommes écartés
A compter les mètres qui nous relient
On se rêve dans le déni
à en bannir nos envies.
On s’écartèle le cœur
On prie dans cette odeur de peur
Mais il est sot de suivre une direction
Qui ne sonne qu’à la raison des divisions
Appelle toi, rappelle toi
Trace ce chemin de l’autre, le notre
qui est le tien et tant la main
Demain sera ce matin
Où un sera cet ensemble infini
Ce passage seul, possible
Qui reliera les mondes du vide, de l’invisible
Un réel éternel qui ne demande qu’amour
Jusqu’au levé du prochain jour
Levez-vous vivants,
Au premier souffle, apprenants,
Au dernier soupir heureux, contenu
D’avoir traversé les temps …
Aux portes des cieux immortels
Où les étoiles traçaient ton chemin
Le tien … humain