J’ai passé des nuits à te rêver, des jours à me perdre dans des chimères de vaniteux

Mes désirs ont cabossé mes songeries de passionné,

Bosselé mes ardeurs de cœur moi ce prétentieux

Je fuis ce pire, pour mieux fouler mes peurs, serrer ces leurres d’existence

J’étrille ces baroudeuses d’un soir, celles qui flirtent sur des miroirs de charmes

Car J’ai le mordant gênant parfois et mes génies  guettent mes proies sans lendemain

Ces élues ont switché mon sacré, salé mes plaies et j’ai prié de vivre,

Moi le bienheureux, caïd des corps à corps sans cœur, j’ai recalé avec torpeur

Ces âmes de camouflés, avec l’élégance d’un roi, l’impertinence parfois, je suis sans lois,

J’ai mis mes appas délicats pour n’étourdir que des fleurs sans formes aux noms encanaillés

Et j’ai prié pour que tout s’arrête… que tout s’évade dans ce cosmos des oubliés

Il a fallu que je me cache pour que tu me trouves,

Que tu te révèles pour que je me lève

Tes chairs agitent mon sang et  ta peau danse sur ma bouche

Je vis cette énergie du lendemain, où mon destin s’enivre de tes parfums

Je coule sur toi, me saoule de toi, chéris ces vibrations de moi, de nous

L’éternité est notre mise, mon ange, je me pince d’espérance à t’aimer sans cesse

J’abuse de ces temps d’instants et écarte ces frayeurs de pauses sans émotions

Car à présent je sais que tu sais…

J’aime ces routes sans issu qui glissent vers ces méandres d’éternité sans troubles,

Mes phobies d’amour ont dérangé mes démons insistants

J’ai tordu le cou de mes fous volages

Car pour t’aimer mon ange il n’y a plus d’âge, juste des instants sans répits

Je me suspends à tes envies, ces désirs qui m’envahissent le corps en attendant l’aurore…

Encore et encore…