On pue les émotions d’autrui, subit les intentions des nôtres…

On est suspendu au vent d’ hurlants qui traînent nos vies dans un gênant vacarme

Les hommes croquent toujours plus et leurs âmes craquent en cœur

Par peur on envahit les derniers espaces d’air,

L’heure est à la conquête des softs ! Du zen, d’amères fadeurs et de tièdes sagesses

Allez nourrir la vermine !  Éteindre les accalmies ! Faire crier lez tripes des promoteurs d’existence !

Cette amnésie des audaces d’avant, ces passages d’inconsciences aux ardeurs volages,

Tous ces rêves éphémères nous ont conquit pétris à tout âge …

Nous sommes les appâts de nos  imaginaires déchus…

Et nos histoires s’effacent à la vitesse de nos cellules aimantes,

Sûr, certain, on globalise nos mitards pour demain…

Là, on s’applaudit en diabolique bestiole… l’air de rien

Sous cocaïne ou kétamines infernales…on purifie nos viols …façon sale, banale ! nous galériens !

On courbe nos têtes trop lourdes pour museler cet espoir d’envol…

Nos yeux vitreux et nos oreilles bien sourdes ! On observe nos cadavres pour n’entendre que les cris d’un futur proche!

Au paradis des ténèbres sans fin, on expertise nos belles devises de com’… de cons !

Et nos gourous fantasment sur nos talents de chutes en meute.