J’ai ce
Goût amer
Goût de trop
Ce dégoût
Du pas beau
Cet ego des machos
Empêchant
Les saveurs d’élan
D’alarmer
ces capteurs de coeur…
Cette vallée des vivants
Je me noie
Dans ce moi
Dans ce mou
De ces nous
Je ne vois
Que le toit
De ces entrées de choix
De mes allées de fous
J’ai la nuance flou …
J’ai la lime facile
Pour affiner les cimes
De réelles tendresses
Aux infimes caresses
Et je tends haut le cou
Pour laisser se glisser
Toutes lames de
gagnants gênants
aux couteaux aiguisés
Sur mes ailes brisées.
C’est le moment où Je siège
au pays des vertiges
Où je puise et dessine mes larmes
Dans ces feux de piètres pièges.
Que je laisse en vestiges
Quand je coule
Je me saoule des foules
Puis je niche
A l’orée de mes sens
Pour y laisser ce tri
Fait de flux de mes sangs…
Ma survie !
Je vis chiche alors
Et ne donne aux couleurs
Que l’odeur de mes peurs
Encore…
La vie m’accorde ses temps
Que je nargue et méprise
Au fil d’instants
De devises et croyances mêlant
Mes tempêtes de coeur
À ces malheurs de brises d’antan
La vie me rappelle fort
Alors
Qu’il est l’heure
De saigner pour aimer
Sans remords.
Je fais place enfin
Sans me soucier
Des chemins…
Ces destinés
Aux largesses
Sans lendemain…
Un Bonjour peut être à l’amour ?
Nous sommes déjà demain
Et je n’ai pas vu ce jour…passé…
Qui me semble lointain.
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merci…